Login

Commerce Retour vers un monde empreint de réalisme

La couverture du cahier de tendances de Chlorosphère qui vient de sortir : « La société acerbe, hérissée de ses attentes despotiques tend à se saisir d'un réalisme impalpable, dans un univers atomisé, sableux, implacablement aride », explique Chlorosphère.

Chlorosphère livre sa vision 2019 pour le végétal.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Pour le cabinet Chlorosphère, la saison 2019 se prépare dès maintenant. D'où l'édition de son onzième carnet de tendances (*). Quatre macro-tendances y sont présentées, qui émergent, selon Chlorosphère, en raison de phénomènes socio-économiques forts.

Face aux contraintes économiques, aux limites écologiques, aux règles politiques..., le citoyen étouffe, devient toujours plus exigeant, recherche une qualité digne du sur-classement à prix « discount ». Il chine, il transforme, il récupère, et il quitte les circuits classiques du commerce. La consommation s'atomise, les centres commerciaux sont désertés, le commerce de proximité en profite. Les clients n'hésitent pas à réclamer, ne veulent plus se faire flouer. Aujourd'hui, il n'y a plus de confiance aveugle dans une marque.

La réalité d'un monde qui n'est pas infini

Dans ce contexte, les produits curieux et à caractère historique ont du succès, comme, entre autres, les cabinets de curiosité (avec une expérience mise en avant lors du dernier Salon du végétal, à Nantes (44), voir le Lien horticole n° 1024 du 23 août dernier).

« Fort de ces capitalisations, s'ouvre à présent un nouveau chapitre, ancré dans la réalité d'un monde qui n'est pas infini, qui plafonne les richesses et la possession, qui limite les actions, mais qui décuple les découvertes et qui enrichit les consciences sciemment reliées les unes aux autres », poursuit le cabinet de tendances Chlorosphère.

Concrètement, les jeux de transparence empruntés à l'architecture, les ombres, les flous sont de plus en plus présents tant dans les aménagements intérieurs qu'extérieurs. Les gens veulent se sentir exister, d'où le succès des jardins à visiter pieds nus. Et comme un cadre de vie est à l'image d'un vêtement à la fois agréable, ample, pratique et peu salissant, il devient bohème, nature.

. Pascal Fayolle

(*) Classeur rigide, format 24 - 32 cm, 150 pages cartonnées + version numérique interactive.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement